dimanche 30 août 2009

AMIEL, Vincent, Nicholson : les abîmes de l'interprétation

"Mais, au-delà de ces décalages provoqués, et vécus par l'acteur, il y a chez celui-ci, à l'évidence, une volonté de jouer sur l'absence de lisibilité, de prévisibilité de ses expressions faciales et gestuelles, qui ajoute à la cruauté de ses sourires ou à la menace de ses regards. La folie de ses personnages est d'autant plus efficace, en termes de spectacle, qu'elle est rarement douce, rarement contemplative : elle se donne pour potentiellement dangereuse; mieux, elle exsude précisément de l'allure irrationnelle et menaçante des personnages en question." (17)

---C'est donc toute la question des signes de la folie et de leur lisibilité.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire